In.Your.Dreams

* L'art de l'inutilité *

Samedi 22 novembre 2008 à 1:30

Je viens à l'instant de terminer de regarder le film "Ho voglia di te" , la suite de Tre metri sopra il cielo
Je te raconte? ^ ^
( Promis je ne dis pas tout en détail, je résume seulement =] )

Donc, dans TMSC on racontait l'histoire d'amour la plus belle de tous les temps, pas le genre d'histoire gnangnan où tout est rose et où il ne se passe rien, non non, le genre d'histoire qui peut être vraie.
Step est le personnage masculin principal des deux film, dans le premier, c'est un jeune loubard ( magnifique loubard cela-dit ^-^' ) qui passe son temps à faire des courses de moto et à squatter des fêtes de petits bourgeois. Il est très impulsif et n'hésite pas à cogner dès qu'on lui cherche des noises...
( Mooon Dieu, pourquoi j'utilise ces mots-là > < )
Hrm, donc, il est chouette, mais plutôt violent ^ ^'
Et il rencontre Babi ( l'heureuse élue qui aura le meilleur premier grand amour qui puisse exister ) , et là, coup de foudre!
Elle aussi est plutôt impulsive, elle ne se laisse pas faire quand on la cherche, elle a un tempétament qui se marie très bien avec celui de Step
( Et voilà que je recommence à parler comme une ... comme une quoi d'ailleurs? )
Bref, en gros voilà, ils se rencontrent, tombent amoureux, sortent ensemble, couchent ensemble, s'amusent ensemble, vivent quelques imprévus dont un tragique et se quittent... pourquoi?
Babi ne supporte pas la vie de Step et pense que rien ne peux lui arriver de bien si elle reste avec ( bien qu'ils soient foux l'un de l'autre )

Dans HVT, l'histoire se passe 3ans plus tard, Step n'a toujours pas oublier Babi, elle non plus, même si elle est sur le point de se marier...
On retrouve les mêmes personnages mais l'histoire centrale n'est plus la leur mais celle de Step et Gin, une fille qui rêve de devenir mannequin ( ou actrice ... je t'avouerais que regarder le film tout en italien sans sous-titrage c'est plutôt compliqué ^ ^' ), elle a également un caractère fort mais on peut voir qu'elle est plus "tendre" que Babi bien que leurs premières nuits d'amour soient complètement opposées, avec Babi c'était magique, tout en douceur et ruisselant d'amour, avec Gin c'était sauvage et rapide...

Bof, aller on arrête le résumé, tu n'as qu'à regarder les 2 films,
je te conseille de regarder en premier Ho Voglia Di te, sinon tu vas être déçu(e) ^ ^'
Les retrouvailles entre Step et Babi ne dure qu'une dizaine de minutes tout au plus, le temps de recoucher ensemble une dernière fois alors que B n'a même pas eu le moindre mouvement d'émotion lorsqu'elle a revu S, mais lui ... Oh lui *-* ( è l'uomo perfetto! )
Hrm ... Moi même je suis plutôt déçue, en même temps il ne fallait pas s'attendre à ce qu'un film puisse être mieux que TMSC mais quand même ...
Quoi que, il y eût des moments chouettes dans ce film, j'ai bien aimé le truc des cadenas:

http://in.your.dreams.cowblog.fr/images/palo1.jpg

Ce sont des cadenas entassés par des couples qui se jurent un amour éternel...  si c'est pas mignon? ^-^

N'empêche... Tre Metri Sopra il Cielo est quand même un film génial!
Dommage que la suite le soit moins... qu'il finisse avec Gin encore c'est plutôt bien, mais les histoires variantes c'est naz,
Mais alors la réaction de Babi! Raah! A claquer quoi!
Toujours toute triste, pas une once de sentiment, pas un seul pincement de coeur en revoyant l'amour de sa vie
Pfff!
Heureusement que le beau Riccardo Scamarcio joue à la perfection le rôle de ce Step parfait même avec ses défauts
( Bah oui, il trompe sa copine quand même... et il vole des sous-vêtements,  et il se bat encore, mais uniquement pour de bonnes raisons attention ^^' )

Bon bon, je me tais =X
C'est fou comme on écrit beaucoup pour ne rien dire ^ ^' ( /parle )
j'aurais simplement pu écrire
Le 2 est moins bien que le 1.
Et Basta!
Mais non ... désolée > <
J'arrête .

Mardi 6 janvier 2009 à 12:51

12h39
Toujours au lit
J'avais mis le Réveil à 11h quand même hein,
Je l'ai laissé se répété toutes les 10minutes jusqu'à midi aussi ><
Mais j'ai pas cours aujourd'hui =/
J'avais pourtant prévu pleins de trucs
1. Me faire couler un bain
2. Manger des Nouilles
3. Réviser à mort pour les partiels
( Partiel que j'ai complètement loupé hier, donc à ne pas recommencer dans la semaine qui vient )

Donc je vous laisse imaginer,
à peine reveillée,
dans mon lit,
pas encore mis mes lentilles
donc avec de grosses lunettes, 
avec un joli Pc portable éblouissant par sa luminosité trop élevée
et écoutant " Peut-être une Angine" d'Anaïs

Quelqu'un peut-il m'aider à me lever
Je dois réviser bord'L  > <
Au lieu de ça
Je fais combattre mes
Brutes,
je lis des articles de CowBloggeuses ( pas beaucoup de ♂ ici j'ai remarqué ),
Et du coup ça me donne envie de tout sauf de me lever et apprendre mes cours

C'est fou mais, plus je vous lis, plus j'ai l'impression qu'on pense toutes les mêmes choses
O.o
On est toute pareilles les filles, faut pas se voiler la face,
" Tu n'es pas un flocon de neige merveilleux et unique! "
Comme dirait l'autre...

Bon, plus je parle, plus je reste là,
Plus je reste là, moins je me lève
Moins je me lève, moins je révise

12h50

Eh ben! Quand je te dis qu'on est toutes les même ^-^'
Je viens de trouver la parfaite illustration de cet article

Je Vais même lui faire de la pub, parce que quand même, il faut reconnaître le talent, même quand c'est pas le sien:
http://an-alien-nation.blogspot.com/ 
http://in.your.dreams.cowblog.fr/images/flemme.jpg
















































































13h08
( mine de rien )

 

Mardi 30 juin 2009 à 19:25

Je me suis toujours dit que j'essaierais d'écrire un roman si j'avais le temps...
Je l'ai eu.

Bonjour Bonjour!
Je m'excuse d'avoir déserter Cowblog vraiment =/
Mais me revoici!
Et avec une idée d'article en plus. ( Attention je n'ai jamais dit que ça serait une bonne idée )

Je vous met ici le premier chapitre d'une histoire sortie tout droit de ma tête dérangée, je ne dis pas que ça va être chouette, ni que ça va donner quoi que ce soit, ni même que tu es obligé de le lire, mais peut-être que quelqu'un va me donner envie d'écrire la suite qui sait? ^-^'

Je l'ai appelé: Essai
( pas très original je sais ... c'est que je n'ai pas encore trouvé le titre adéquate en réalité )


Essai


Je me repassais le même refrain en boucle, je ne me lassais pas de le réécouter encore et encore, comme si les paroles avaient été écrites uniquement pour moi et moi seule … Pour ce que j’en savais, il était fort possible que ce soit le cas.
« Alicia ! »
J’entendais ma mère me nommer à l’étage en dessous et, pour la millième fois au moins, je l’ignorais. Quelle idée de garder un bébé qui portait le même nom que sa propre fille aussi! Mais, cette fois, il y avait quelque chose de différent, pas le même timbre de voix peut-être ?
« A’Grande ! »
Voilà comment me différenciait l’autre gamine, j’étais « la grande » …Bien la seule personne à pouvoir me qualifier de la sorte, avec mon petit mètre cinquante-sept, j’étais tout sauf une perche.
«  Alicia ! Continua ma mère, Lucas est ici ! »
 Lucas ? C’était donc lui qui osait m’interrompre en pleine écoute ! Je n’étais  pas vraiment en état de le recevoir, était-il donc si impatient que ça pour ne pas attendre qu’on se voit demain ? Je descendis lentement les escaliers, histoire de me faire désirer, mais à peine entendit-il  les premières marches grincer qu’il me criait d’en bas des escaliers :
«  Alors ! Qu’est-ce que tu en penses ? »
Et pas même un bonjour, quel goujat ! J’avançais encore plus lentement pour la peine.
«  De quoi tu parles exactement ?
-    De quoi… mais du CD que je t’ai filé va ! De quoi d’autre ?
-    Ah, oui votre démo, bof, je ne l’ai pas encore écoutée.
-    Quoi ? Mais… Qu’est-ce que tu attends ?
-    Enfin quoi Lucas ! Tu crois que je n’ai que ça à faire ? »
C’était en effet le cas, je n’avais rien d’autre à faire, et quand bien même, cela ne m’aurait pas empêché de l’écouter jusqu’à connaître chaque parole de chaque chanson sur le bout des doigts, mais martyriser ce petit Lucas était de loin mon passe-temps favoris.
«  Oh s’il te plaît ! Il faut à tout prix que tu nous dises ce que tu en penses ! Tu avais promis de l’écouter ce week-end !
-    Le week-end n’est pas encore fini à ce que je sache, j’ai encore toute une journée non ? Ne peux-tu pas attendre demain ?
-    Non, bien sûr que non, je veux vraiment savoir ce que tu en penses, c’est à peine si j’arrive à en dormir la nuit,  écoute-la je t’en supplie.
-    Et en quoi le fait que je l’écoute est-il si important au juste ? »
Ah, quelle joie de voir son air torturé, je l’imaginais se tourner et se retourner dans son lit en pensant à moi. Je savais exactement pourquoi mon avis importait, après tout, c’était moi qui les avais fait se rencontrer, qui ensuite les avait poussés à former un groupe et qui avait même choisis leur nom ! J’étais leur agent en quelque sorte, leur impresario, leur muse … ou presque.
«  Ton avis est LE plus important ! »
Ah, je m’en voulais presque en entendant cette phrase de lui avoir menti délibérément…
«  Tu es, continua t-il, la seule personne de sexe féminin à qui nous n’avons pas honte de faire écouter ce que nous faisons, le public du sexe opposé est celui sur lequel nous comptons le plus, si ça te plaît, alors ça plaira aux autres aussi forcément ! »
Oh ! Alors c’était tout ?
«  Parce que je suis une fille alors j’ai les même goûts que n’importe quelle autre !
-    Mais non je ne dis pas que toutes les filles ont les mêmes goûts, mais, si nos chansons peuvent faire que chacune entende ce qu’elle a envie qu’on lui dise, alors ça fait un bon point pour nous, enfin, c’est toi-même qui nous a dit que toutes les filles sont les mêmes dans le fond, non ? »
Comme je me maudis à ce moment-là d’avoir prononcé ces mots. Ces jolies paroles n’avaient été écrites que pour que le public aime, pas parce que la chanson avait une histoire, mais pour toutes les filles fleurs bleues et stupides… Elles en devenaient moins magnifiques du coup.
«  Rentre chez toi, je te dirais ce que j’en pense demain.
-    Pas question ! Je suis ici maintenant, j’attendrais le temps qu’il faudra mais je ne partirais pas tant que tu ne m’auras pas dit ce que tu penses de notre démo ! »
Et il était sérieux, je reconnus son air plein de conviction, il me rappela la fois où je l’avais laissé attendre dans le froid quand nous étions plus jeunes, uniquement  parce qu’il refusait de partir de devant chez moi tant que je ne lui avais pas expliqué ce qui me tracassait… Quelle déception ça dût être pour lui quand je lui appris au bout d’une heure que j’allais mal à cause de la visite impromptue de mes premières règles…
«  Bien, tu n’as qu’à attendre ici, j’en ai pour une vingtaine de minutes.
-    Prends tout ton temps, réécoute-les autant de fois qu’il te plaira, ne laisse rien passer sous prétexte que je me languis au premier.
-    Bien sûr, comme si tu allais t’ennuyer avec tous les jouets d’enfants qui trainent dans le salon. »
Je me décidais à le laisser attendre un peu, juste le temps que je change de T-shirt et que je retrouve la boîte du CD, mais, juste par plaisir sadique, je montais les marches en chantonnant un de ses airs. Il ne parût pas s’en rendre compte, ce qui me déçut quelque peu, il était surement déjà parti jouer avec les enfants que ma mère gardait, pour cela, je me permis de prendre tout mon temps.
« Toc Toc »
Ma mère qui voulait certainement m’éjecter de la chambre pour que ses petits bouts fassent une sieste.
«  Entre.
-    Et tu oses prétendre ne pas l’avoir écouté hein !
-    Lucas ? Ne t’a-t’on jamais appris qu’un garçon ne devait jamais entrer dans la chambre d’une fille sans y être invité ! Ma mère t’a laissé monter ?
-    Non, elle est partie promener les petits, nous avons la maison pour nous.
-    Et c’est ce qui te permet de monter sans en demander la permission.
-    Oh, ce n’est pas comme si c’était la première fois que je voyais ta chambre ! »
En effet, ce n’était pas la première fois qu’il y venait, la dernière fois il y était même resté toute la nuit.
«  La dernière fois que tu es monté ici tu avais 6ans, une invitation qui date de plus de dix ans n’est plus vraiment valable.
-    Roh, peu importe, vas-tu me dire ce que tu penses du CD ? »
Alors ça ! Croyait-il vraiment que j’allais le laisser s’en tirer comme ça ?
«  Tu te souviens ? Ma mère devait te garder pendant que tes parents allaient à un concert de musique classique, tu étais tellement terrifié que tu n’as pas réussis à dormir dans la chambre d’amis alors tu es venu dans ma chambre et on a joué à la poupée jusqu’à ce que tu tombes de sommeil.
-    Tu veux dire jusqu’à ce que toi tu tombes de sommeil. »
Il était trois heures du matin, pour une petite fille de 6ans, il est difficile de rester éveillée longtemps si tôt, je me suis donc endormie juste après avoir sorti les poupées et me suis réveillée le lendemain matin aux cotés de mon ami.
«  J’ai cru que maman allait faire une crise cardiaque quand elle ne t’a pas retrouvé dans ton lit.
-    Ah ça, on ne fait pas mieux pour ce qui est du réveil brutal, quoi que, les cris de ton père n’étaient pas mal non plus : « Qu’est-ce que tu fiches dans le lit de ma fille toi ! » l’imita-t-il.
Nous rîmes en souvenir de nos airs affolés de l’époque, nous étions trop jeunes pour comprendre ce que mon père entendait par-là, ce n’aurait pas été le cas ce jour-là.
« Aller, ne change pas de sujet, j’attends toujours que tu me parles du CD. »
J’avais presque fini par oublier la raison de sa présence dans ma chambre, plutôt que de rester dans l’embrasure de la porte, il s’était installé sur le lit à moitié fait et attendait, les yeux pétillants d’impatience, que je réponde à sa question.
«  Il est… bien. »
C’est tout ce que je trouvais à répondre sur le moment, alors que pendant l’écoute j’avais fait toute une liste de reproches et de compliments à leur faire, mais là, je ne trouvais rien d’autre à lui dire, et bizarrement, je prenais plaisir à le faire rester un peu plus longtemps dans la chambre…
«  Juste bien ? Rien de plus ? On n’entend pas trop les basses ? La voix de Mickaël  colle bien avec les paroles ? Le tempo n’est pas trop lent ? Est-ce que les paroles et les mélodies s’accompagnent bien, tu les as toutes écoutées au moins ?»
C’est alors que tout me revenait, je me souvenais que je n’étais pas seulement une groupie qui écoutait d’une manière distraite les jolies paroles qu’un garçon chantait d’une façon extrêmement juste.
«  Oui bien sûr que je les aies toutes écoutées. Mais, n’est-ce pas censé être le résultat final que tu m’as donné là ?
-    Si. Pourquoi ? C’est mal ? Il faudrait changer quoi à ton avis ? Le son ? Je savais qu’on entendait trop la basse mais Francka n’écoute rien et Paolo a dit que ça allait…
-    Calme-toi Lucas. Je dis simplement que, si tu me fais écouter le résultat final, c’est que tout a été réglé afin que chaque son ait le volume qui lui convient, j’étais là aux répétitions et j’ai déjà donné mon avis sur le fait qu’on n’entendait pas assez ta basse justement, et finalement on a eu le résultat escompté. Tout est parfait. »
Je voyais au fur et à mesure que je parlais ses petits yeux verts s’écarquiller comme si j’étais le messie… C’était  assez flatteur, il y avait même un petit risque que je devienne dépendante de cette indépendance qu’il avait  de mes paroles.
«  Pour ce qui est des paroles, continuais-je, je suis bien contente d’avoir attendu tout ce temps pour les entendre, je ne savais pas que Mickaël pouvait écrire de si belles choses.
-    Tu aimes alors ?
-    Enormément, et je pense que le public féminin aimera encore plus.
-    Encore plus ? Pourquoi ? Tu penses qu’une oreille moins experte ne verrait pas des défauts que tu as perçu toi ?
-    Quoi ? Je viens de te dire que c’était parfait ! Pourquoi tu cherches toujours à sous-estimer ce que tu fais !
-    Mais c’est toi ! Pourquoi elles aimeraient plus ? Si tu as un reproche il faut le dire, il est encore temps d’améliorer…
-    Lucas. Tu te rends bien compte que tu réagis comme une fille parfois ?
-    Quoi ?
-    Tu es complètement parano et tu prends des petits riens pour des énormités ! Je pense qu’une fille qui entend vos chansons adorera chacune d’entre elles comme je les ai adorées moi avant que tu ne me dises que les paroles avaient été écrites dans le but de vendre plutôt que… »
Je n’allais pas lui dire que je pensais qu’elles parlaient de moi et que c’est pour ça que je me répétais « Remember » en boucle, je ne trouvais d’ailleurs rien pour finir ma phrase, mais, quelle veine, Lucas n’était pas une fille et n’a pas eu le temps de se rendre compte de mon malaise et d’en profiter pour me soudoyer des informations qui m’auraient bien embêter…
«  Alors c’est pour ça que tu les aimes moins ? Parce que tu sais que c’est dans un but commercial ? Mais enfin, il faut bien qu’on perce dans le milieu non ? Ça ne signifie pas qu’on dénigre notre musique, on aime ce qu’on fait, on aime faire plaisir à ceux qui nous écoutent et, aux dernières nouvelles, on aime les filles aussi.
-    Oui, je n’ai rien contre le fait de vouloir avoir des fans, mais, je pense que, le mieux aurait été que les histoires racontées soient… enfin, aient une once de vérité.
-    Mais elles sont toutes tirées de faits vécus. »
Ah, quelle joie ! Je savais bien que je n’étais pas totalement étrangère à leurs chansons.
«  Tout le monde a déjà eu le cœur brisé par quelqu’un qui ne l’aimais pas en retour, rien de plus banal ! »
Alors c’était ça… Du réchauffé ! Rien à voir avec moi. Décidément, plus je parlais à Lucas, moins j’avais envie d’en savoir sur le pourquoi du comment des chansons, les futures groupies des «  Hopeless » qui penseraient que ce groupe était formé de gentlemen aux cœurs brisés étaient bénies de leur ignorance. Ah, le choix du nom me parut tout à fait approprié sur le moment.

«  Rien de plus banal en effet. »
J’entendis alors la porte d’entrée claquer et des cris enfantins traverser tous le salon,  j’aurais du remarqué que la maison était plutôt calme quand j’avais récupéré Lucas en bas des escaliers.
«  Tu ferais mieux de descendre et plus vite que ça jeune homme, dis-je au petit imposteur qui s’était allongé sur le lit à regarder le plafond d’un air vague, ou tu risques de t’attirer les foudres d’une mère ultra-protectrice.
-    Mais non enfin, ta mère m’adore, elle n’attend que ça que je te sorte un peu, elle a peur que tu finisses vieille fille.
-    Ah, comme si toi tu allais empêcher cela !
-    Hm, déjouer la fatalité, je relève le défi. Jeune fille, habille-toi correctement, je t’amène rencontrer l’homme de ta vie ! »


...

-

Lundi 20 juillet 2009 à 20:01

Hey! Voici en exclusivité le chapitre 2
Bien que trop court ...
J'attends qu'on me dise s'il est temps d'arrêter de publier une histoire si pourrie et si mal écrite
Mais personne ne le fait... =/

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Il se moquait de moi, c’était ma réplique ! Je la lui avais répétée encore quelques semaines auparavant  alors que j’essayais de le caser avec toutes (oui oui toutes) les filles de ma connaissance, de ma meilleure amie à ma correspondante allemande, mais ce fut en vain, aucune ne semblant lui plaire, chacune ayant un petit défaut qui lui déplaisait, j’en venais à me demander s’il n’était pas gay… Je ne m’étais pas rendue compte que, alors que j’étais entrain d’imaginer le mec parfait pour lui, je le fixais outrageusement.
«  Qu’est-ce qu’il y a ? me demanda-t-il soudainement.
-     Quoi ?
-    Pourquoi tu me fixes comme ça ? J’ai quelque chose entre les dents ?
-    Fais voir ? »
Ce n’était pas la chose la plus élégante de se montrer des morceaux de nourriture restés collés aux incisives, mais avec le temps on ne se rendait même plus compte de ce qui était ragoutant ou non entre nous.
« Alors ? Pourquoi cette fixation ?
-    Je pensais seulement à un truc. Sans importance. »
Je me voyais mal lui expliquer que je l’imaginais en couple avec un grand étalon au teint mate, aux grands yeux verts et aux cheveux marron foncé, peut-être même un espagnol.
«  Encore entrain d’imaginer avec quelle copine tu pourrais me caser ? »
S’il savait…
«  Pas loin, mais j’ai abandonné cette idée, tu es bien trop difficile. Et puis, aujourd’hui c’est à ton tour de me trouver quelqu’un tu as dit, mais, crois-tu réellement que c’est en m’emmenant au centre commercial de la ville que je le trouverais ? Je doute que quiconque veuille s’approcher de moi alors que je suis entrain de manger une glace en tête à tête avec un autre quelqu’un.
-    Un quelqu’un remarquablement beau garçon qui ferait pâlir d’envie n’importe quel playboy bodybuilder qui plus est. »
Il sourit, ce qui m’amena à me demander s’il avait fait preuve de sarcasme, dénigrant ainsi sa beauté naturelle, ou s’il était sérieux, je le regardais alors plus attentivement. Lucas n’avait rien d’un playboy, il était maigre de nature, mais pas tellement musclé, pas très grand pour un garçon de son âge, pas trop petit non plus cela dit, un visage bien dessiné, très mignon, quoi qu’avec une coupe de cheveux plus courte il l’aurait été bien plus…
«  CALE ! »
Je détestais le fait que quiconque l’appelle ainsi, ce surnom lui avait été donné par moi-même une quinzaine d’année de cela, bien qu’à présent  tout le monde l’utilisait, jusque dans sa famille éloignée.
«  Salut Francka ! Comment vas-tu ? , répondit Lucas machinalement, sans même se retourner vers la voix qui l’appelait derrière lui, étrangement, il me fixait, attendant peut-être encore ma réaction à la phrase précédente...
-    Qu’est-ce que vous faites ici tous les deux à vous dévorer du regard ?
-    Dévorer du regard ? répétais-je, outrée.
-    On vient de finir de manger une glace et on discutait un peu sur la démo du groupe.» répondit mon ami, ignorant volontairement mon air ahuri.
Depuis notre sortie de la maison nous avions parlé de tout sauf de leurs enregistrements, je m’en sentais un peu coupable désormais que le sujet était revenu sur le tapis, ils avaient travaillés tellement dur pour inventer leurs chansons, les écrire, les composer, trouver un studio qui pourrait les enregistrer puis finalement demander à Paolo, un ami du père de Mickaël qui s’occupe de nouveaux groupes, d’en faire un CD, leur premier CD.
«  Tu l’as écouté ça y est ? »
Les yeux de Francka étincelaient de la même façon que ceux de Lucas il y avait encore quelques heures, encore une fois, je me sentais comme le messie qui proférait les saintes paroles.
«  Le Cd est génial Flex »
Je le vis sourire lors de l’énonciation de son surnom, lui aussi inventé par mes soins, il détestait son prénom plus que tout, Franck-Alexandre faisait, pour lui, trop « petit bourgeois des temps anciens »  et rares étaient ceux qui se risquaient à l’appeler par son prénom en entier, seule sa mère échappait à la règle, les autres étaient dans l’obligation de l’appeler « Francka » … Les autres, à part moi.
« Je n’arrive pas à croire que vous ayez pu créer tant de chansons en si peu de temps, continuais-je,  les 12 titres sont plus extra les uns que les autres, les paroles collent parfaitement avec la musique et le timbre de Mickaël les rends tout bonnement magiques !
-    C’est vrai ? Tu as aimé ? Tu n’as pas trop regretté de ne pas avoir participé à l’écriture des paroles ? Ecouter la mélodie sans en comprendre l’histoire c’est vraiment n’importe quoi, je ne comprends toujours pas pourquoi tu n’as jamais voulu les lire !
-    Je voulais que ce soit une surprise, et ça a fonctionné, jamais je ne l’aurais cru capable d’écrire de si belles choses.
-    Quoi ? s’étonna Francka avec sûrement le même air outré que le mien à son arrivée, Laisse-moi rire ! Comme s’il les avait écrites tout seul ! On y a tous mis du sien, il y en a même quelques unes où il n’a rien écrit du tout, d’autres qu’il a écrit tout seul, tout comme on l’a fait aussi Cale et moi,  d’ailleurs si tu avais bien écouté tu aurais remarqué que la plupart des paroles ont été inspirées par toi. »
Ah ! Enfin ! Je le savais bien ! A ce moment précis, je bénissais Francka de sa franchise involontaire, si je ne pouvais rien tirer de Lucas, Flex lui me disait tout ce que je voulais savoir et ce sans même que j’ai à le lui demander… ce qui parfois était assez embarrassant aussi.
«  Ne vas pas lui dire ça malheureux ! On devra diviser nos biens en quatre plutôt qu’en trois si elle décide d’y mettre des droits d’auteur ! »
Je frappais furtivement le goujat sous la table, mais il m’évita habilement et je me cognais contre le pied de sa chaise laissant échapper un petit cri de douleur, ce qui ne manqua pas de les faire s’esclaffer autant l’un que l’autre.
«  Elle en aurait tout à fait le droit tu sais, elle fait tout autant partie du groupe que n’importe lequel d’entre nous. »
Je rougis à cette flatterie, Flex avait le don de me mettre mal à l’aise, il me fixait de ses yeux pleins d’espoir alors qu’il prononçait ces mots, croyant peut-être que cela suffirait à me faire tomber dans ses bras à la première occasion. Il avait beau faire comme si de rien, je savais bien qu’il avait des vues sur moi et je faisais tout pour calmer ses ardeurs avant qu’il n’imagine quoi que ce soit. J’adorais Flex, c’était un garçon gentil, touchant, il était d’ailleurs plutôt mignon, mais un petit quelque chose sur lequel je n’arrivais pas à mettre le doigt m’empêchait définitivement de succomber à son charme …peut-être le fait que je flashais sur l’un des membres de son groupe.
«  Si encore elle daignait en être un  à part entière plutôt que le fantôme derrière certaines paroles. »
Cette remarque acerbe était en total contraste avec la précédente. Lucas avait prestement insisté pour que je fasse partie du groupe, dans ses débuts en tout cas, mais j’avais toujours refusé, n’ayant aucun talent particulier pour la musique, je ne voyais pas ce que j’aurais pu leur apporter.
«  Je ne suis pas faite pour les tournées, je suis plutôt du genre à rester chez moi à vous regarder à la télé pendant que je battrais mes œufs pour faire un gâteau à mes futurs enfants, ou à m’enrichir sur votre dos en vendant quelques détails croustillants à la presse à scandale.  »
Ma remarque ne parut pas avoir l’effet escompté, ils étaient d’ailleurs complètement passés outre et parlaient déjà d’autre chose. Qu’est-ce que c’était que cette manie d’éviter complètement mes propos, me donnant l’air d’une parfaite idiote dont tout le monde se fiche ? Je tentais de ne pas me montrer vexée et écoutais leur conversation.
«  Paolo nous a trouvé un rendez-vous dans une super maison de disque, il m’a dit qu’il avait déjà travaillé avec eux plusieurs fois et qu’il en était sorti pas mal de groupes qui ont bien marchés, le seul problème c’est qu’ils ont refusés pas mal de jeunes, et Paolo a peur qu’ils nous prennent pour un énième « Boys Band », comme si on ressemblait à ces crétins manucurés et siliconés ! Quand il m’a dit ça j’ai pété un câble, je lui ai dit que notre musique était bien plus qu’une vulgaire chanson écrite par des vieux qui n’ont plus de voix pour que de beaux gosses la fassent écouter à des petites jeunettes et puissent profiter de leur bref moment de gloire pour se taper toutes les minettes qu’ils veulent, ce n’est pas ça que nous voulons, nous faisons de la musique parce que … »
J’arrêtais volontairement d’écouter son soliloque, Flex parlait énormément, et une fois lancé, difficile de l’arrêter. Je le regardais imiter la grosse voix de Paolo, bien que ce ne fût pas du tout ressemblant ou en tout cas je ne m’en souvenais pas. Je tentais alors de me rappeler de ce dernier, il me semblait que ses cheveux étaient bruns, qu’il était bien en chaire, d’une trentaine d’année peut-être, ou moins, difficile à dire, la seule et unique fois où nous nous étions vus il souriait sans cesse, cachant ainsi les rides qui auraient pu me donner un indice quelconque. Ses yeux étaient marrons, et il était mate de peau, d’origine portugaise à ce que j’en savais et habillé en chemise hawaïenne de très mauvais goût. Mon souvenir n’était pas très claire, et Lucas avait pris la parole pendant ma rêverie (qui semblait avoir duré des heures), je tentais donc de revenir à leur conversation pour lui demander de m’éclaircir sur certains aspects oubliés de Paolo.
«  Il n’est pas encore rentré, mais il ne devrait pas tarder, tu veux qu’on aille le voir ? disait Flex alors que Lucas commençait déjà à partir.
-    Eh ! l’alertais-je, où comptes-tu aller comme ça jeune homme ? »
J’aimais parler à Lucas comme si j’étais sa propre mère, bien qu’on ait le même âge, ou presque, à quelques mois près.
«  Je t’ai dit que je t’emmenais voir l’homme de ta vie non ? »

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Samedi 22 août 2009 à 0:53

Parce que je m'ennuie,
J'espère avoir l'inspiration pour écrire la suite =/
( Pour mon plaisir personnel d'ailleurs, je ne suis pas certaine que qui que ce soit vienne le lire ici )

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Chapitre 3


Tous le long du chemin je me demandais en quoi le fait d’aller chez Paolo avait un rapport avec un quelconque prétendant à me présenter. Si j’avais écouté ce que ces deux cachotiers disaient alors que nous étions encore au centre commercial j’aurais su que notre destination était loin d’être chez le petit bedonnant jovial que j’imaginais. Ils avaient beau ne pas avoir cessé de discuter entre eux dans la voiture, Flex et Lucas n’avaient jamais mentionné ce détail, j’avais bien essayé de questionner Flex mais Lucas l’avait toujours empêché de me répondre en me lançant des « Tu verras !» à tout bout de champs. J’étais donc forcée de les suivre si je ne voulais pas rentrer chez moi à pieds. J’avais beau avoir fixé la vitre durant tout le trajet, je ne reconnaissais rien des paysages rencontrés. Alors je me perdais dans mes pensées, imaginant  Paolo en mafieux, père de famille, ayant une double vie et se cachant dans une maisonnette toute mignonne. Peut-être avait-il un fils que Lucas voudrait me présenter ? Il était bien trop jeune pour avoir un fils de mon âge, ou alors il aurait fallu qu’il l’ait vers onze ans. Un frère alors ?
«  J’ai cru que ce voyage ne finirait jamais. »
A première vue, c’aurait dut être à Flex de prononcer ces mots, il n’avait cessé de se plaindre qu’il faisait trop chaud, puis trop froid, puis qu’il avait envie d’aller aux toilettes, puis qu’il avait faim... alors que le voyage avait durer moins d’une heure. Mais c’était Lucas qui parlait, tout en arrêtant la voiture. Il en avait surement plus qu’assez d’entendre les piaillements de Francka.
«  Où sommes-nous ? » Lui demandais-je encore.
Nous étions dans un petit village où toutes les maisons se ressemblaient, on se serait cru dans un film, ou une série télévisée, de plus on pouvait clairement constater que le quartier était fréquenté par des gens de classe aisée, j’eus involontairement un gros doute sur le fait que ce fut là qu’habitait Paolo, et j’avais raison, bien que je l’ignorais encore.
«  Nous sommes arrivés. » répondit Lucas, évitant toujours soigneusement ma question tout en allant sonner à la porte de la maison devant laquelle nous étions garés.
-    Tu aurais pu au moins m’amener jusqu’à devant chez moi Cale ! se plaignait Francka, là je dois faire tout le chemin à pied ! Je vous rejoins dans moins de dix minutes ! »
Nous étions donc dans le village de Flex, ce qui voulait dire que…
«  Oh ? Salut vous deux ! »
J’étais encore en pleine réflexion que quelqu’un avait déjà ouvert la porte. Et pas n’importe quel quelqu’un. Mon cœur s’emballa rien qu’au son de sa voix et je cru défaillir quand ses yeux bleus perçants se posèrent sur moi, j’arrivais tout de même à bredouiller quelques politesses, Lucas, lui, était bien plus à l’aise.
«  Salut mon pote ! Ça ne t’ennuie pas qu’on soit passés te voir ? Francka est là aussi mais il a dut retourner quelques minutes chez lui, il a toujours du mal à utiliser d’autres toilettes que les siennes.
-    Pas de soucis, entrez, j’allais justement demander à Daniella de me préparer un petit quelque chose. »
Je n’en revenais pas. C’était comme dans un rêve,  mieux même ! Il était là, il m’invitait à entrer dans sa maison, ou plutôt, sa demeure, voire même, son château. Bon, évidemment, Lucas était là ce qui rendait la chose moins attrayante que ce dont je rêvais, et il y avait cette « Daniella » dont j’ignorais l’identité.
«  Qui est Daniella ?  Chuchotais-je, pas aussi discrètement que je ne le pensais, à Lucas.
-    C’est notre cuisinière. Me répondit Mickaël en rougissant. »
Mon Dieu qu’il était beau ! Cette petite rougeur sur le haut de ses joues l’embellissait encore plus, difficile de ne pas fondre, il ressemblait à un ange, non mieux, un Dieu vivant, avec, en bonus, la modestie que n’ont pas les autres bénis de la nature.  Je me forçais à détourner le regard, tâchant de ne pas paraître trop étonnée qu’il ait une cuisinière à son service, et à regarder Lucas, mais son petit sourire satisfait et arrogant qui m’apprit que mon effort était vain me contraignit à regarder le sol. Je me sentais si piteuse, là dans cette immense maison qui devait faire au moins trois fois la mienne, bien que cette dernière fût loin d’être petite,  à regarder par terre comme une gamine qui aurait fait une bêtise.
      «  Qu’est-ce que vous voulez manger les enfants ? »
En voyant la fameuse Daniella, enrobée et souriante, je pensais à Paolo, ils auraient fait un très joli couple tous les deux, même si cette dernière semblait un peu plus âgée, plus proche de la quarantaine que de la trentaine, encore fallait-il que Paolo ne soit pas marié, et que Daniella non plus d’ailleurs.
    «  Encore perdue dans tes pensées ? Me demandait une voix de rêve.
-    Euh, quoi ?
-    C’est à toi de dire ce que tu veux manger. Répondit Lucas.
-    Oh euh, rien, merci.
-    Enfin Alicia, ne soit pas timide, tu peux demander tout ce que tu veux. »
Encore ce regard pénétrant, il était si mignon, comment lui refuser quoi que ce soit ? Tout ce que je voulais ? Vraiment ? S’il savait… Je m’efforçais de ne pas me reperdre dans mes pensées et réfléchissais à ce qu’il me demandait réellement. Mais je n’avais pas faim, je n’avais pas encore digéré la glace que j’avais partagé avec Lucas.    
    «  Je vais prendre un verre d’eau. »
Son air déçu et le petit rire de Lucas me fit culpabiliser…
    «  Un… coca alors. »
C’était nul, je détestais le coca ! Mais, il était trop tard pour changer, nous étions déjà dans la pièce voisine qui donnait une vue impressionnante sur la mer, une plage très certainement privée,   grâce à l’incroyable baie vitrée qui couvrait tout le mur. A peine étions-nous assis que quelqu’un (un major d’homme ?) nous apportait nos commandes : Une crêpe sur lit de crème anglaise et nappée d’un mélange Chocolat/chantilly et un énorme milk-shake de couleur beige… sans parler de mon petit coca servis dans un long verre muni d’une fine lamelle de citron. Je devais avouer que, malgré mon manque d’appétit, la crêpe était très appétissante, et le milk-shake attisait ma curiosité, et sans que je n’aie eu à le demander, Mickaël me répondait déjà :
«  C’est un milk-shake nougat/noisette, ça peut paraître étrange je sais, mais c’est délicieux, tu veux goûter ? »
Il me proposait de partager un milk-shake avec lui, avec la même paille que lui, avec cet air parfait bien à lui, j’aurais été folle de refuser !
«  On a mangé une glace avant de venir, enfin, elle a mangé une glace et fini la mienne, elle doit être pleine, mieux vaut qu’elle n’avale plus rien si tu ne veux pas qu’elle vomisse partout. »
Classe, Merci Lucas ! Je le regardais de mon regard le plus meurtrier possible, mais il souriait, comme si de rien.
«  Oh ? C’est vrai ? Tu veux peut-être une aspirine ou quelque chose pour faciliter la digestion ? »
Mickaël devait réellement être un ange, il avait du prendre la rougeur de mes joues pour un coup de chaud ou je ne sais quoi, alors que je mourrais de honte et me jurais de régler son compte à Lucas plus tard. C’est là que la sonnette retentit, notre hôte s’empressa d’aller ouvrir à ce qui devait sûrement être Flex. Je me demandais pourquoi il se donnait la peine de se déplacer lui-même étant donné le nombre de personnes dans sa maison payées pour répondre au moindre de ses désirs. Je profitais cependant de son absence pour régler mes comptes, mais, encore une fois, Lucas fut plus rapide :
    « Alors ? Ne suis-je pas le plus génial des meilleurs amis qui soit ?
-    Pardon ? Tu te fous de moi ?
-    Quoi ? Je t’ai amené à Micka non ? N’est-il pas celui dont tu rêves chaque nuit ? »
Etait-ce mon imagination ou Lucas avait-il dit ça avec un air de reproche ?
«  Tu imagines comme je dois me sentir à l’aise si « celui dont je rêve chaque nuit » comme tu l’appelles crois que je suis un ogre qui digère mal les glaces ? Espèce de crétin ! »
C’était faux, je ne rêvais pas de Mickaël toutes les nuits, la plupart, mais pas toutes, ça je ne l’avais jamais avoué à Lucas, étais-je donc si transparente que ça ?
« Hé ! Je voulais te trouver une excuse pour ton manque d’appétit vu que tu n’as pas l’air d’en trouver une toute seule, c’était pour te rendre service !
-    Merci, je n’ai pas besoin de toi.
-    Tu voulais goûter son milk-shake bizarre ? Ben vas-y, il n’est pas là, je guette son approche.
-    Ça n’a rien à voir ! »
Il avait pris son air désolé, ce qui n’empêchait pas le fait que j’avais beaucoup de mal à comprendre ses intentions, pourquoi m’avoir soudainement amenée ici ? Je pouvais voir Mickaël quand bon me semblait aux répétitions ! Quoi que de voir où il vivait valait quand même le détour.
     « CALILOUNET !»
La voix de Flex avait beau être quelque peu efféminée, ce timbre de voix là ne lui ressemblait en rien  et il était difficile de ne pas reconnaître la voix stridente de Julie, la petite sœur de Mickaël, qui appelait gaiement son « futur époux » comme elle se plaisait à l’appeler.
    «  Ma Juju, je t’ai déjà dit de ne pas m’appeler comme ça !
-    Mais pourquoi ? ça te va tellement bien !
-    Je ne trouve pas non.
-    D’accord mon Lucaca! »
Comment une petite fille si expressive et insupportable pouvait-elle avoir le même sang que le Dieu vivant qu’elle avait pour frère ?
«  Juju, n’embête pas trop Lucas s’il-te-plaît, va plutôt chercher Plouf, il empêche Francka d’entrer. »
Plouf ? Décidément cette petite n’avait aucun goût pour donner des surnoms. Je regardais furtivement par la fenêtre ; en effet, Flex était pétrifié devant la haie du jardin, fixant avec effroi le fameux Plouf, un petit bichon maltais qui faisait plus de bruit qu’autre chose.
«Vas-y-toi ! Moi je m’occupe de mon invité, je vais lui raconter ma journée. »
J’ignorais ce que j’avais pu faire à cette gosse, mais elle m’ignorait royalement chaque fois qu’on était dans la même pièce. La plupart du temps ça m’arrangeait, mais là, c’était assez gênant. A ma grande surprise, son frère s’exécutait, allant courageusement sauver Flex du grand danger qui plainait sur lui.
«  Je suis allée chez ma copine Laura ! Elle a le même chien que moi mais en noir et en fille, alors j’ai amené Plouf pour qu’ils fassent des bébés, on a attendu toute la journée mais ils n’ont rien fait à part courir partout, alors on a joué à les maquiller parce que sa mère à Laura voulait pas qu’on se maquille nous… »
Je laissais la petite à son histoire et observait un peu ce que j’avais sous les yeux, Lucas faisait semblant d’écouter tout en surveillant l’arrivée des deux autres membres du groupe, ce qui était en soi un exploit étant donné que Julie ne cessait de le regarder fixement, le rappelant à l’ordre chaque fois qu’il ne suivait pas son récit, dehors la plage commençait à s’agiter, il devait être dix-huit heures, peut-être plus, le soleil était toujours au beau fixe et il faisait étrangement chaud pour un mois d’avril. Rester toute une matinée enfermée dans ma chambre à écouter un cd en boucle m’avait épuisée autant que si j’avais couru un cent mètre, la perte de calories en moins.
« Oh ! Et si tu demandais ça à Alicia plutôt ? »
Lucas avait interrompu mes rêveries, de quoi parlait-il exactement ? Le regard plein de reproches que me lançait « Juju » me faisait penser que je n’aurais pas besoin de le savoir.
    «  Non ! Je veux que ce soit toi !
-    Désolée ma petite chérie mais je dois... (on voyait bien qu’il cherchait une excuse au moment même où il prononçait sa phrase) …aller aux toilettes, discute avec Alicia pendant ce temps, je reviens. »
Elle ne voulait pas le laisser partir et s’accrocha à sa jambe jusqu’à la porte des toilettes, je cru tout d’abord qu’elle allait l’attendre devant comme un bon chien de garde, mais elle revint me voir.
    «  Il faut qu’on discute toi et moi, me dit-elle soudainement, je ne veux plus que tu t’approches de mon Calilounet c’est compris ! »
Wow, alors ça si je m’attendais ! Cette gamine ficherait presque la frousse.
    « Excuse-moi ?
-    T’as bien compris ! Je t’aime pas, et il t’aime pas non plus, alors tu le touches plus ! »
Mais que faisaient Mickaël et Flex ? Pourquoi Lucas m’avait-il laissé seule avec un petit monstre de huit ans ? Que devais-je répondre à ça sans la faire pleurer ?
    « Je suis désolée, mais ce que tu demandes est impossible Julie.
-    Si c’est possible ! Quand il sortira des toilettes tu lui diras que tu ne l’aimes pas et que tu veux plus être sa copine et que tu veux plus le revoir jamais de ta vie, sinon je me mettrais à pleurer. »
J’allais lui répondre d’aller se faire foutre gentiment (pas dans ces termes évidemment)  quand elle ajouta :
    «  Et je dirais à mon frère que t’es une méchante et il te cassera la gueule ! »
J’avais oublié que je ne pouvais pas m’en prendre à la sœur de celui dont je suis quasi-secrètement éprise, si diabolique soit-elle. C’est alors que les trois garçons revinrent en même temps, la petite peste me fixait toujours de ses grands yeux bleus.
    « Calilounet, Alicia veut te dire un truc ! »
J’étais prise au piège, devant témoins en plus, je ne savais pas ce que je devais faire ou dire, mais tant pis, j’improvisais.
«  Lucas, je ne t’aime plus, je ne veux plus être ta copine et je ne veux plus te revoir jamais de ma vie ! »
Cette révélation leur fit un choc et je pus voir sur chacun une émotion différente : sur Flex un air outré, il devait sûrement faire un contre-sens de certains de mes mots, « aimer » et « copine » par exemple, sur Micka un air blasé, j’aurais préféré qu’il ait l’expression de Flex cela dit, et sur Lucas, un air ravi, décidément, je ne comprendrais jamais rien à ce garçon. J’allais me justifier quand Julie se vendit :
    « Tu devais dire que tu ne l’aimais « PAS » pas « PLUS » j’avais dit ! »
Alors, Lucas explosa de rire, Mickaël secoua la tête de honte et Flex ne comprenait pas.
«  Alors ma Juju , c’est toi qui lui a dit de me dire ça ? Tu veux me rendre triste ? Pourquoi tu veux qu’Alicia ne m’aime plus ? Tu aimerais toi que je dise à Plouf de ne plus t’aimer ? »
Lucas avait toujours su me mettre à mon avantage, me comparer à un chien, quel compliment. Je n’écoutais pas la suite, Mickaël s’étant furtivement rapproché de moi, j’avais du mal à suivre leur conversation. Je cru m’évanouir quand il se pencha lentement vers moi :
«  Je suis désolé, elle fait ça tout le temps, elle a été trop gâtée j’imagine, elle ne peut s’empêcher de faire du chantage pour obtenir ce qu’elle veut, elle promet des cris et des larmes si on ne lui obéit pas, je ferais en sorte de ne plus vous laisser seules dans une même pièce, promis. »
Entendait-il mon cœur ? Le voyait-il sortir de ma poitrine à un rythme irrégulièrement rapide ? Il voulait me protéger de son monstre de petite sœur, il était tellement parfait que c’en devenait indécent ! Je souhaitais que ce moment d’intimité ne finisse jamais, et pourtant, Flex y mis fin rapidement.
    «  Alors Lucas, tu lui as parlé de ton idée ? »



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Et en cadeau, Une illustration! ( qui, en effet, n'a rien à voir ) YAHOOU!! =D

\o/ Honneeeey Seeeempaaai!!! <3<3<3<3
[ La créatrice de ce blog est   C O M P L è T E M E N T   T A R é E ]


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